by Neptunya | 8 mai 2019 10 h 01 min
» Le Maître Lü Zhu dit : En face du ciel et de la terre, l’homme est pareil à un éphémère. Mais en face de la grande Voie le ciel et la terre sont comme une bulle d’air et une ombre.
L’énergie de la semence est, comme le ciel et la terre, soumise à la caducité, mais l’esprit originel est au-delà des distinctions polaires. C’est ici le lieu d’où le ciel et la terre tirent leur existence. Ici les disciples apprennent à saisir l’esprit originel, ils surmontent les oppositions polaires de la lumière et de l’obscurité et ils ne demeurent plus dans les trois mondes. Mais seul est capable de cela celui qui a contemplé la nature de l’homme dans son visage originel.
Quand les hommes se détachent du sein maternel, l’esprit originel habite dans l’espace de quatre pouces carrés, entre les yeux, mais l’esprit conscient habite au-dessous dans le cœur. Ce cœur charnel inférieur a la forme d’une grosse pêche; il est recouvert par les ailes des poumons, soutenu par le foie et servi par les entrailles. Ce cœur est dépendant du monde extérieur. Dès que l’on omet de se nourrir ne serait-ce qu’un seul jour, il se sent extrêmement mal à son aise. Quand il entend quelque chose d’effrayant, il palpite; quand il entend quelque chose d’irritant, il s’arrête; quand il se voit en face de la mort, il devient triste ; quand il voit quelque chose de beau, il est ébloui. »… Lire la suite
Source URL: http://neptunya.fr/lu-dongbin-796-1016-le-secret-de-la-fleur-dor-lesprit-originel-et-lesprit-conscient/
by Neptunya | 8 mai 2019 9 h 59 min
Les mots ont un sens mais leur signification peut être multiple, aussi toute parole peut être source d’erreur ou d’ambiguïté. Quand Pierre dit « grève », il pense « arrêt de travail », mais quand Paul entend « grève », il pense « plage ». (Au début j’avais choisi le mot « bière » qui pouvait être une boisson rafraîchissante ou notre dernière demeure…)
Les mots sont nécessaires car si on ne dit pas notre pensée, on est rarement compris. La parole, transcrite en mots, est le fondement des sociétés humaines, qui, construites sur un modèle compétitif, encouragent la comparaison. En se comparant aux autres, en défendant sa place, sa valeur, sa fierté, on est inévitablement amené à clamer ses qualités et à cacher ses défauts. Malheureusement, bien souvent aussi, on est plus enclin à dénoncer les défauts (présumés) des autres et à minorer ou cacher leurs qualités. On n’hésite pas non plus à mentir, à agir contre l’intérêt de ceux avec qui on est en lutte pour une place, un bien, un(e) partenaire, … Lire la suite
Source URL: http://neptunya.fr/pachy-zhen-troisieme-repere-pour-une-vie-meilleure-du-bon-usage-de-la-parole-et-des-mots/
by Neptunya | 3 octobre 2018 13 h 02 min
… »Considérez le mouvement immobile et l’immobile en mouvement et ces deux états, mouvement et repos disparaissent.
Quand de telles dualités cessent d’exister, l’unité elle-même ne peut pas exister.
En ce qui concerne cette ultime finalité, aucune loi ni description ne s’applique.
Pour le mental unifié, en accord avec la voie, tout effort centré sur soi cesse
Les doutes et les indécisions disparaissent et la vie en la Foi Véritable est possible.
D’un seul coup, nous sommes libérés de l’esclavage; rien ne s’accroche à nous, et nous ne retenons rien.
Tout est vide, clair, s’illumine, sans aucun effort du pouvoir du mental.
Ici, pensée, sentiment, connaissance et imagination ne sont d’aucune valeur.« …
Jianzhi Sengcan (鑑智僧璨) (? ~ 606?) est considéré comme le troisième patriarche chinois de l’école bouddhiste Chan et le trentième depuis Bouddha. Le Xinxinming 信心銘 « Écrits sur la Foi en l’Esprit », texte essentiel du Chan sur le non-dualisme fondamental, lui serait attribué. Jianzhi « miroir de sagesse » est un titre décerné par l’empereur Tang Xuanzong (685 – 762).
Source URL: http://neptunya.fr/sengcan-606-inscrits-sur-la-foi-en-lesprit-institut-wanxiang-2/
by Neptunya | 3 octobre 2018 12 h 57 min
Quel est le pays qui a le plus inventé dans l’histoire? La Chine. Mais c’est l’Europe qui a capté leur héritage.
Si dafa’ming, les «quatre inventions». C’est le mantra des écoliers chinois, l’équivalent de la vieillotte formule rituelle « nos ancêtres les Gaulois », une fierté nationale au pays de Mao. Ces mousquetaires du génie chinois ont pour nom boussole, papier, imprimerie et poudre à canon. Inventés en Chine, certes. Et l’on peut malicieusement ajouter qu’elles ont été au fondement de l’hégémonie occidentale sur le monde aux 19e et 20e siècles.
Loin de se limiter à ces quatre objets, la liste des inventions chinoises, en matière d’armement, de techniques agricoles ou navales, de connaissances mathématiques, médicales ou scientifiques occupe une encyclopédie de plusieurs milliers de pages (coordonnée par Joseph Needham, en anglais, sept volumes).
Voir les dossiers déjà présentés sur la circulation du sang, le rythme circadien du corps, l’endocrinologie.
Pourquoi un tel dynamisme? Peut-être parce que la Chine a bénéficié d’un cercle vertueux. Ses inventions en agriculture ont ainsi permis de nourrir une population très importante, qui a représenté depuis vingt-cinq siècles entre le tiers et le cinquième de l’humanité – un vivier de créativité sans aucun équivalent dans l’histoire.
Alors, pourquoi la Chine ne domine- t-elle pas le monde aujourd’hui? La réponse mêle sans nul doute un écheveau complexe de causes économiques, sociales et environnementales. Mais il convient de se rappeler qu’une invention a lieu à un moment déterminé, et qu’elle fonde une lignée technologique d’innovations. L’invention a pour destin de voyager et d’être améliorée. La Chine a su massivement inventer, et l’Europe a capté cet héritage par de multiples innovations qui ont amélioré l’efficacité des inventions chinoises. Or c’est en copiant les inventions occidentales depuis trente ans que la Chine a amorcé la trajectoire qui est la sienne aujourd’hui, et qui en fera le leader mondial de demain. Nul doute que les écoliers chinois y voient un juste retour des choses, en chantant si da fa’ming…
« Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant. »
Jean de La Fontaine, « Le Pouvoir des fables », Fables, Livre VIII, 1694.
Source URL: http://neptunya.fr/la-revanche-de-la-chine-par-institut-wanxiang/
by Neptunya | 14 juillet 2018 18 h 39 min
Le rythme circadien du corps – IIème siècle av. J.-C.
La médecine chinoise a répertorié nombre d’autres cycles en dehors des rythmes circadiens. Certains sont évidents, d’autres imperceptibles. En médecine moderne, on admet généralement que l’ulcère duodénal a une périodicité de 139 jours et la maladie de Hodgkin de 21 jours, par exemple. Les praticiens chinois ont observé correctement un certain nombre de ces rythmes. Hélas, certaines de leurs évaluations relèvent plutôt de la numérologie, laquelle n’est pas scientifique mais symbolique. Le plus étonnant reste l’intuition même des rythmes circadiens, qui, aujourd’hui encore, ne sont pas entièrement expliqués.
Source URL: http://neptunya.fr/le-genie-de-la-chine-institut-wanxiang/
by Neptunya | 14 juillet 2018 18 h 37 min
Source URL: http://neptunya.fr/sengcan-606-inscrits-sur-la-foi-en-lesprit-institut-wanxiang/
by Neptunya | 14 juillet 2018 18 h 35 min
« Je ne ferai jamais à une personne ce qu’elle ne veut pas qu’on lui fasse. »
Source URL: http://neptunya.fr/respecter-les-desirs-de-lautre-institut-wanxiang/
by Neptunya | 21 décembre 2017 17 h 03 min
SENGCAN (?-606?), « Inscrits sur la foi en l’Esprit »
« La Grande Voie n’est pas difficile pour ceux qui n’ont pas de préférences.
Quand l’amour et la haine sont tous deux absents, tout devient clair, sans masque.
Si pourtant, vous faites la plus petite distinction, le paradis et la terre se retrouvent infiniment séparés.
Si vous souhaitez voir la vérité, alors n’ayez pas d’opinion pour ou contre.
Opposer ce que l’on aime à ce que l’on n’aime pas, c’est la maladie du mental. »
Jianzhi Sengcan (鑑智僧璨), japonais [Kanchi] Sosan (? ~ 606?) est considéré comme le troisième patriarche chinois de l’école bouddhiste Chan et le trentième depuis Bouddha. Le Xinxinming 信心銘 « Écrits sur la Foi en l’Esprit », texte essentiel du Chan sur le non-dualisme fondamental, lui serait attribué. Jianzhi « miroir de sagesse » est un titre décerné par l’empereur Tang Xuanzong.
https://www.institut-wanxiang.com/[1]
Source URL: http://neptunya.fr/sengcan-606-inscrits-sur-la-foi-en-lesprit-institut-wanxiang-com/
by Neptunya | 16 décembre 2017 18 h 31 min
Prenez garde à ce danger : on ne cesse de réfléchir « sur » ; il y a des gens qui réfléchissent sur la vie, d’autres sur l’amour, d’autres encore sur ceci et cela.
Lettre sur le site institut Wanxiang[1]
Vous ne pouvez comprendre la vie que si vous êtes prêts à aller dans l’inconnu. Si vous vous accrochez au connu, vous vous accrochez au mental, et le mental n’est pas la vie. C’est même plutôt le vecteur de la maladie (voir Sengcan, ci-dessous). La vie est non mentale, non intellectuelle, parce qu’elle est totale. Il faut vous y impliquer totalement, vous ne pouvez pas vous contenter d’y penser. Réfléchir sur la vie, ce n’est pas vivre. Prenez garde à ce danger : on ne cesse de réfléchir « sur » ; il y a des gens qui réfléchissent sur la vie, d’autres sur l’amour, d’autres encore sur ceci et cela, à tel point qu’ils ont toujours besoin de plus de temps encore et encore.
L’homme relié, vraiment relié est celui qui dit : « Je ne sais pas. » Quand vous dites : « Je ne sais pas », vous êtes ouverts, vous êtes prêts à apprendre, vous n’avez aucun préjugé, aucune croyance, aucun savoir. Vous n’avez que la conscience. Vous dites : « Je suis conscient et je vais voir ce qui se passe. Je ne me chargerai d’aucun dogme du passé. »
C’est cela l’attitude d’un disciple, i.e. l’attitude de « quelqu’un qui veut apprendre ». La discipline n’est qu’un apprentissage : « discipline » signifie « apprendre ». Un disciple, c’est quelqu’un qui est prêt à apprendre. Je ne suis pas là pour vous enseigner ; je ne vous ai transmis aucun savoir. Je vous ai aidé simplement à voir ce qui est. Vivez votre vie quel qu’en soit le prix.
雷宓谐 dit Michel
Source URL: http://neptunya.fr/reflechir-sur-la-vie-ce-nest-pas-la-vivre-par-michel-institut-wanxiang/
by Neptunya | 9 septembre 2017 10 h 58 min
La déception ne vient pas tant de ce que quelque chose ne se produit pas que de ce que l’avenir se réalise différemment de l’avenir imaginé. Par exemple, le fait d’être déçu de ne pas réussir un examen ne vient pas de l’échec en soi, mais du fait d’avoir déjà « imaginé » son existence future en fonction de sa réussite.
Il ne s’agit pas d’être pessimiste tout le temps et d’envisager systématiquement l’échec et la non-réalisation de ses désirs. Éviter la déception ne consiste qu’à laisser l’avenir ouvert, à envisager différentes possibilités, à imaginer avec plaisir une réussite, à considérer un échec avec sérieux et à s’apprêter à affronter différentes possibilités. Le Tao est un immense champ de probabilités.
Par exemple, si vous attendez avec plaisir la visite d’une personne que vous n’avez pas vue depuis longtemps, vous pouvez imaginer méticuleusement tout ce que vous allez faire, les endroits que vous allez visiter, les conversations que vous allez avoir, et en tirer par avance un grand plaisir.
Mais, ce faisant, vous avez toutes les chances d’être déçus : la personne en question a certainement changé ; elle ne s’intéresse peut-être plus aux mêmes choses ; elle n’a peut-être pas envie d’aller où vous prévoyez de l’emmener. Il se peut même qu’elle ne puisse pas, voire ne veuille pas, venir du tout. Si vous voulez éviter la déception, il ne s’agit pas de rejeter votre plaisir et d’adopter une attitude négative ou pessimiste. Il s’agit seulement d’accepter le fait que ces autres possibilités peuvent se produire et que l’avenir sera comme il sera.
La déception est un changement de réalité, le passage d’une réalité que l’on a imaginée à LA réalité telle qu’elle est, c’est-à-dire à une nouvelle vision du monde. La déception est un refus d’accepter les promesses de cette nouvelle réalité, ou de considérer que celles-ci sont moins intéressantes.
Ce n’est pas nécessairement le cas. Les causes des choses sont tellement complexes et intriquées qu’il est difficile de dire ce qui, au bout du compte, sera positif ou négatif. Même ce qui peut apparaître, à première vue, comme le pire malheur (un accident, une maladie voire un handicap, un échec voire une dépression, etc.) peut se révéler par la suite être à l’origine d’une existence passionnante.
La frustration est, comme la déception, le résultat d’attentes déçues, mais elle naît d’une succession de déceptions quant à l’image qu’on a de soi-même et de sa place dans la société.
La frustration dépend de nos attentes, et nos attentes sont plus un miroir social que celui de nos propres valeurs et de nos propres priorités. La frustration sexuelle, par exemple, n’a rien de physiologique ou d’objectif : elle dépend en premier lieu de ce que nous n’arrivons pas à nous satisfaire des possibles : nous nous forgeons une image de la sexualité à travers les attentes sociales et les fantasmes collectifs, plutôt qu’à travers nos attentes personnelles et amoureuses, les possibilités que nous offrent nos rencontres.
• Qu’attendez-vous avec plaisir dans les jours, les semaines ou les mois qui viennent? Idéalement, comment aimeriez-vous que les choses se passent ? Quelles autres possibilités s’offrent à vous? Au pire, comment les choses pourraient-elles se passer ? Comment pensez-vous réagir dans ces différents cas ?
• Dans quels domaines, de quoi vous sentez-vous frustré? Qu’est-ce que vous attendriez? En quoi cela correspond-il à l’image que vous avez de vous même ? Qu’est-ce qui cloche ? Quelles possibilités avez-vous ? Pouvez-vous imaginer d’ouvrir le champ de vos possibilités ? D’où vous vient cette image idéale de vous même (d’une personne, de lectures ou de films, de votre enfance ou adolescence) ? Cette image est-elle importante ? Pouvez-vous la remettre en cause ?
Comment vaincre la frustration ?
Nous nous imaginons que la seule manière de vaincre la frustration est de la satisfaire. C’est ce que veulent nous faire croire la société marchande et les médias : un sac me plaît, il me le faut ; la sexualité idéale implique ceci ou cela, je dois manger comme ceci ou cela… Ces conceptions sont la voie directe vers toujours plus d’insatisfaction et de frustrations. Pour m’en libérer, je peux :
• prendre de la distance par rapport aux images et aux idéaux que me vendent les médias, mais aussi que m’ont « vendu » mes enseignants à l’école et les premiers d’entre eux nos parents.
• considérer objectivement les possibilités qui s’offrent à moi et apprendre à les apprécier,
• construire ma vie sur une éthique à long terme plutôt que sur la satisfaction de mes plaisirs immédiats. Cela peut être, par exemple l’octuple sentier décrit dans le bouddhisme.
Je suis parti en Chine avec Marc Aurèle dans mes bagages : j’en reviens avec quelques « exercices spirituels » supplémentaires pour combattre déception et frustration.
Le conseil de Marc Aurèle, maintes fois répété est :
« Délimite le présent » (Pensées VII, 29).
Cela veut dire : essaie d’entrevoir combien est infinitésimal l’instant dans lequel l’avenir devient passé. « Circonscrire le présent », c’est d’abord libérer l’imagination des représentations passionnelles du regret et de l’espoir, se libérer ainsi d’inquiétudes ou de soucis inutiles, mais c’est surtout pratiquer un véritable exercice de la « présence de la Nature » en renouvelant à chaque instant le consentement de notre volonté à la Volonté de la Nature universelle.
Ainsi toute l’activité morale et philosophique se concentre dans l’instant : « Voilà ce qui suffit : le jugement fidèle à la réalité que tu émets dans l’instant présent, l’action communautaire que tu accomplis dans l’instant présent, la disposition à accueillir avec bienveillance dans l’instant présent tout événement que produit la cause extérieure » (IX, 6).
« Ou bien les dieux n’ont aucun pouvoir ou bien ils en ont. Mais s’ils n’ont aucun pouvoir, pourquoi les pries-tu ? Et s’ils ont du pouvoir, pourquoi ne pas les prier de t’accorder de ne craindre aucune de ces choses, de n’en désirer aucune, de ne t’affliger de rien de tout cela, au lieu de les prier pour que telle chose ne se produise pas ou se produise. […]
Cet homme les prie en disant : « Puissé-je coucher avec cette femme ! » Mais toi, dis plutôt : « Puissé-je ne pas désirer coucher avec elle ! » Un autre : « Puissé-je être débarrassé de ce souci ! » Mais toi : « Puissé-je n’avoir pas besoin d’en être débarrassé ! » Un autre : « Puissé-je ne pas perdre mon enfant ! » Mais toi : « Puissé-je ne pas être affligé de le perdre ! » D’une manière générale, modifie ainsi tes prières et vois ce qui arrive. » (IX, 40)
Sénèque, un autre stoïcien écrit dans De beneficiis, IV, 34, 4 : « Le sage entreprend toutes choses « sous réserve » (cum exceptione) i.e. à condition que rien n’intervienne pour empêcher le résultat de l’action. Si nous disons que tout lui réussit et que rien ne lui arrive contre son attente, c’est qu’il présuppose en esprit que quelque chose peut intervenir qui empêche la réalisation de son dessein… Cette « réserve », sans laquelle il ne projette rien et n’entreprend rien, c’est elle qui le protège. »
雷宓谐 dit Michel
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by Neptunya | 10 juillet 2017 14 h 20 min
Et si la maladie d’Alzheimer était une nouvelle forme de diabète?[1]
Cette hypothèse résout bien des énigmes autour de cette maladie semble de plus en plus plausible.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui détruit les cellules pancréatiques produisant l’insuline, ce qui empêche l’organisme de réguler le niveau de sucre sanguin.
Le diabète de type 2, conséquence d’une alimentation trop riche et de trop de graisse abdominale, est soit un défaut de production d’insuline, soit une incapacité de l’organisme à répondre à l’insuline en absorbant l’excès de sucre sanguin. Cette forme de diabète qui accroît le risque de maladie cardiaque, d’AVC, de cécité, de lésions nerveuses et d’amputation, est la plus courante. A moins que la maladie d’Alzheimer soit aussi une forme de diabète, de type 3, apparaissant quand le cerveau devient résistant à l’insuline. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le cerveau produit de l’insuline. Jusque-là, ce rôle était connu du seul pancréas, dont toute anomalie engendre le diabète. Mais la découverte ne s’arrête pas là, puisque les chercheurs ont également constaté une baisse d’insuline dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
A-t-on découvert un diabète de type 3 ?
L’hypothèse est née d’une meilleure connaissance du rôle de cette hormone. L’insuline qui abaisse la glycémie en faisant stocker le sucre par le foie, les muscles et le tissus adipeux, agit aussi sur les neurones, en particulier ceux de l’hippocampe (zone clé de la mémorisation) et du lobe frontal (raisonnement). Elle aide ces cellules à capter leur source d’énergie, le glucose.
Mais elle joue aussi un rôle dans la croissance des vaisseaux irriguant le cerveau, dans la régulation de l’acétylcholine, neuromessager essentiel pour la mémoire et l’apprentissage, et surtout favorise la plasticité qui permet aux neurones de changer de forme et de développer et renforcer leurs interconnexions. Logique donc qu’une baisse dans l’approvisionnement du cerveau en insuline, ou la résistance des neurones à l’insuline engendre des problèmes cognitifs. En particulier de la mémoire spatiale comme on l’observe chez des rats de laboratoire au régime sucré.
Une alimentation trop calorique provoque des pics répétés de sécrétion d’insuline aboutissant à la résistance de l’organisme aux messages de l’hormone. Une étude, réalisée par une équipe de l’université de Pennsylvanie avec des neurones prélevés sur des cadavres de patients atteints d’Alzheimer, conclut que l’insulinorésistance concerne également les neurones. De plus, des travaux sur des rats montrent qu’un an de régime très riche élève fortement leur niveau cérébral de protéine bêta-amyloïde, celle qui forme les plaques dans le cerveau atteint par la maladie d’Alzheimer. Si les mécanismes biologiques entre démence et alimentation très grasse et très sucrée ne sont pas tout à fait élucidés, le lien semble ne plus faire de doute.
{voir : Diabetes, Insulin and Alzheimer’s Disease – Suzanne Craft}
雷宓谐 dit Michel
Source URL: http://neptunya.fr/cerveau-et-diabete-institut-wanxiang/
by Neptunya | 10 juillet 2017 14 h 17 min
« J’ai l’impression de ne pas faire ce que je voudrais vraiment faire, de ne pas vivre ce que je voudrais vraiment vivre; une part de moi est effrayée par ce que j’ai laissé faire ».
Beaucoup d’entre nous ne se sentent pas pleinement satisfaits de leurs existences, voire ressentent les événements de leurs vies comme des blessures morales et physiques. Quand c’est le cas, nous cherchons souvent une explication à cette insatisfaction dans des causes matérielles ou dans notre environnement. Par exemple, nous accusons le manque d’argent, un mauvais travail, une vie de famille moins agréable ou plus astreignante qu’on ne le voudrait, ou au contraire une facilité, une occasion qui s’est présentée à laquelle on a cédé…
Nous accusons la malchance, le destin, les étoiles voire quelqu’un… Mais bien souvent, la source de cette insatisfaction réside dans une mauvaise connaissance de nos propres motivations. Qu’est-ce qui nous pousse à agir, qu’est-ce qui se cache derrière nos désirs et nos intentions ?
Par exemple :
pourquoi cet homme qui se plaint continuellement de sa situation financière a-t-il deux voitures ?
Pourquoi cette personne qui n’apprécie pas son travail le garde-t-elle ?
Pourquoi ce père de famille grommelant a-t-il toujours dans un coin de sa tête l’idée qu’il ferait mieux de quitter sa femme et ses enfants ?
Pourquoi cette jeune femme qui désire tant fonder une famille s’arrange-t-elle pour ne jamais rencontrer personne ? Pourquoi cette autre, qui désire tant guérir, ne va pas au bout des thérapies qu’on lui propose ?
Nous avons tendance à vivre à travers les choses immédiates et à croire qu’elles sont une fin en soi. Elles ne le sont pas. Elles ne sont que des manifestations minuscules de nos motivations profondes. Nous pouvons réfléchir sur celles-ci pour les définir de façon plus profitable.
C’est ensuite en fonction de celles-ci que nous pouvons décider des choses immédiates, c’est-à-dire ce que nous faisons ici et maintenant. Même la maladie mentale laisse une petite part d’étincelle capable d’éclairer l’obscurité sous-jacente.
Tout ce que nous faisons est guidé par nos motivations profondes, mais en temps normal nous n’avons qu’une conscience très diffuse de ce qu’elles sont.
Elles se sont construites et continuent à se construire en fonction des émotions que nous procure notre expérience quotidienne. Comme nous laissons nos émotions, au fur et à mesure qu’elles se présentent, prendre le contrôle de nos états d’esprits immédiats et de nos motivations, nous avons peu de contrôle, d’une part sur nos actes, d’autre part sur nos objectifs : nos motivations immédiates court-circuitent nos objectifs à long terme.
C’est ainsi que nous avons le sentiment de ne pas faire ce que nous voudrions vraiment faire, de ne pas vivre ce que nous aimerions vraiment vivre, de regretter d’avoir eu si peu d’amour propre et d’en être dégoûté.
Nous pouvons remplacer l’emprise de l’émotion sur nos actes par la réflexion, la méditation ou les pratiques psychocorporelles comme le qigong. Ceci nous permet de comprendre nos motivations et de les modifier. Pour donner un sens à ses objectifs majeurs (et, par là, à son existence), il est possible de construire une vision claire de sa « mission ».
Cette « mission » n’est pas la même pour tous et il nous appartient de la découvrir. C’est à l’aune de cette mission, par une pratique explicite, quotidienne, qu’on peut établir ses objectifs majeurs, ses objectifs à court terme, et, en fonction de ceux-ci, mener son existence quotidienne.
C’est également pour aller dans le sens de cette mission qu’on peut agir sur soi et modifier son état d’esprit immédiat et sa manière d’agir au quotidien.
Ce qui se passe si nous gérons nos motivations par la méditation, la réflexion et le qigong :
• Nous dégageons nos objectifs majeurs (ce qui est le plus important pour nous dans la vie).
• Nous apprenons à organiser ces objectifs, et à les diviser en sous-objectifs.
• Nous découvrons ce que nous sommes (en bien et en mal), nous cherchons à nous améliorer.
• Nous apprenons à gérer notre comportement, ce qui influe aussi sur notre état d’esprit.
雷宓谐 dit Michel
PS1: Bonheurs, joies, plaisirs sont dans le détail quotidien et non dans l’assouvissement d’idéaux. Le bien-être est dans les actions de la vie de tous les jours et dans l’attention qu’on leur porte. Saisir le sens du monde est un plaisir, qui s’obtient par l’observation des détails. Le bien-être est dans les solutions simples — en fait des “non-solutions” qui n’ont pas pour objet de changer le monde.
PS2: La citrine apporte la lumière au plexus solaire. Aide à s’accepter, à s’aimer, à aimer les autres. Restaure la confiance en soi. Aide à digérer les difficultés de la vie
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by Neptunya | 18 juin 2017 17 h 59 min
M’arrêter le temps de comprendre quelles sont les motivations qui guident mes actes.
« On a du mal à s’en sortir avec la voiture, la maison, et la nouvelle machine à laver ».
« Tous les week-ends, on va chez les parents, et on n’arrête pas de se disputer ».
« Il faut se battre tous les jours. La pression est terrible. Je suis crevé, et depuis quelque temps, ma santé se dégrade ».
« J’y pense continuellement, ça me rend encore plus malade, mais je n’arrive pas à me décider à faire ce que j’ai à faire pour guérir ».
« J’ai consacré dix ans de ma vie à cet objectif, et maintenant je suis déprimé ».
« Il faut absolument que j’arrête de fumer. J’ai tout essayé, mais rien ne marche ».
« Je ne peux pas … ».
Nous nous imposons beaucoup de choses mais elles ne nous rendent pas heureux pour autant. Très souvent, nous ne parvenons pas à faire ces choses, ou mal, ou encore elles ont des conséquences négatives ou des effets secondaires indésirables. La plupart du temps, ces choses nous font souffrir parce que nous ne comprenons pas pourquoi nous devons les faire.
Bien sûr, nous pensons avoir mille bonnes raisons. Nous souffrons pour rembourser des crédits mais nous pensons avoir besoin des objets que nous payons. Nous souffrons pour réussir une carrière ou des études mais nous pensons qu’en dehors de cette réussite, notre vie n’aurait pas de sens. Nous souffrons de relations avec certaines personnes mais nous pensons que nous ne pouvons pas y échapper, y compris dans des relations d’amour dépendantes.
Nous pensons pouvoir nous arrêter de boire, ou de fumer, ou de consommer n’importe quel produit dont nous sommes dépendants en nous focalisant sur les conséquences que cette habitude a sur notre santé. Néanmoins, ce que nous nous imposons s’appuie souvent sur des motivations erronées ou des motivations reçues, qui ne nous appartiennent pas. Nous nous abritons derrière des expressions comme « il faut faire ci » ou « je dois faire ça », mais ces expressions n’expriment que notre incapacité à en énoncer le pourquoi.
• Beaucoup des possessions matérielles pour lesquelles nous peinons et pour lesquelles nous nous engageons dans des situations très contraignantes (crédit, perte de mobilité, dépenses d’entretiens, etc.) ne valent pas la peine que nous y mettons. Elles nous sont imposées par notre attachement à l’image sociale ; notre crédulité face aux arguments de la publicité ; ou encore tout simplement par une habitude qui nous a été transmise et que nous n’avons jamais remise en question. La voiture est un bon exemple. Dans un monde où les transports en commun sont décents, les vélos disponibles, la location possible à un tarif accessible, la plupart des arguments qui justifient son usage ne tiennent pas, même dans le cas d’une famille avec enfants. Si nous peinons pour des objets, nous pouvons nous demander : « Comment faire pour s’en passer? »
• Beaucoup de nos ambitions et de nos convictions, même parmi celles qui nous paraissent les plus profondes et les plus justifiées, sont du même type. Très souvent, nous n’avons qu’une idée très vague et plutôt conventionnelle des raisons pour lesquelles nous avons choisi telle voie plutôt que telle autre : « c’est pour mon avenir » ; « c’est pour mes enfants » ; « c’est pour aider mon amie », par exemple. Nous pouvons alors nous demander plutôt : « Quelle personne je veux devenir et pourquoi ? » ; « Qu’est-ce qui est effectivement important pour mes enfants? » ; « De quelle aide a-t-elle vraiment besoin? ».
J’ai commencé à fumer à l’âge de vingt et un an et j’ai fumé trois paquets par jour pendant dix ans. J’ai tenté de m’arrêter de fumer quelques fois en pensant devoir le faire pour ma santé. Cette motivation n’a jamais été assez forte. En fait, une personne fume précisément dans le but de détruire sa santé ; la motivation « santé » n’a rien à voir avec les siennes propres : ce sont des motivations reçues. Je me suis arrêté de fumer du jour au lendemain, quand j’ai compris ma motivation réelle, profonde, et inconsciente à le faire : le tabac empoisonne les relations avec ceux qui nous entourent, pour trois raisons : avant toute chose, le tabac dérange physiquement ceux qui ne fument pas ; ensuite, nos réactions face à la dépendance trahissent notre faiblesse ; enfin, nos proches s’inquiètent pour notre santé.
雷宓谐 dit Michel
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Source URL: http://neptunya.fr/quelles-motivations-guident-nos-actes-institut-wanxiang/
by Neptunya | 24 mai 2017 13 h 26 min
Des études récentes (Aoki F.) ont mis en évidence les effets d’un produit spécifiquement intéressant sur les graisses abdominales : la racine de réglisse (Gan Cao). Consommée depuis plus de 4000 ans, c’est l’une des plantes les plus utilisés en médecine traditionnelle chinoise. C’est la glabridine, contenue dans la réglisse, qui serait à l’origine de la diminution du tissu adipeux viscéral. Ses propriétés lui permettraient à la fois de réduire la synthèse des graisses tout en accroissant l’activité des enzymes responsables de la dégradation des tissus adipeux. Dans plusieurs études, des rats obèses ont été alimentés avec une nourriture grasse supplémentée avec un extrait de Glycyrrhiza. Les résultats ont montré que l’ajout de l’extrait de racine diminuait significativement le poids du tissu adipeux abdominal tout en abaissant les triglycérides sanguins. Des tests ont également été faits sur l’homme et ont confirmé les études animales : une dose quotidienne de 900 mg d’huile de racine de réglisse a entraîné la diminution significative de l’IMC et de la masse grasse abdominale après quatre à six semaines d’ingestion.
雷宓谐 dit Michel
Source URL: http://neptunya.fr/la-racine-de-reglisse-en-complement-par-michel-institut-wanxiang/
by Neptunya | 29 mars 2017 17 h 14 min
Voir l’article originale sur le site de Wanxiang avec le lien suivant:
La stéatose ou maladie du soda[1]
Selon un article du Parisien du 10 mars 2017, six millions de Français sont atteints par la NASH (Non Alcoholic Steato-Hepatitis), pathologie du foie gras, dont la cause est l’hygiène de vie.
C’est une pathologie silencieuse qui se développe lentement sans aucun symptôme. Et qui, pourtant, suscite une profonde inquiétude chez les médecins. En France, les patients atteints de la maladie du «foie gras» (stéatose) ne cessent de progresser. Entre 25 et 30 % de la population seraient concernés.
Sédentarité, diabète, malbouffe, obésité… Au fil des années, le foie se gorge de graisse car il n’a plus la capacité de la transformer. Des années plus tard, certains malades développent la Nash, l’acronyme anglais de la stéatose hépatique non alcoolique. Le foie s’enflamme, des lésions hépatiques apparaissent. Six millions de Français en seraient atteints, soit 12 % de la population. Quand les signes de fatigue s’installent, la biopsie, prélèvement d’une petite partie de l’organe, permet de faire un diagnostic.
Le diabète de type 2 et la stéatopathie non alcoolique sont deux pathologies intimement liées, chacune influençant l’histoire évolutive de l’autre. Parmi les diabétiques de type 2, 20 à 75 % présenteraient une NASH.
La stéatopathie recouvre deux entités aux pronostics très différents, définis par leur description anatomopathologique. La stéatose hépatique correspond à la présence de lobules graisseux sans signe de souffrance hépatocytaire. La stéatohépatite associe la présence de lobules graisseux et de signes de souffrance hépatocytaire : inflammation et nécrose. Peut ensuite s’y associer une fibrose, véritable tournant évolutif de la maladie vers la cirrhose hépatique et ses complications potentiellement fatales.
L’insulinorésistance joue un rôle causal dans la survenue d’une stéatopathie et la transition d’un état pathologique à un autre, en faisant intervenir plusieurs mécanismes. On peut citer parmi ces mécanismes : l’accumulation d’acides gras libres intra hépatiques, l’activation de facteurs de croissance impliqués dans la lipogenèse, la survenue de stress oxydatif et de perturbations immunitaires.
Chez les patients diabétiques, l’importance de la stéatose hépatique prédit la quantité d’insuline nécessaire au contrôle glycémique lors du passage des antidiabétiques oraux à l’insuline. La stéatose hépatique est en effet associée à la présence de graisse viscérale et des autres paramètres de l’insulinorésistance. Le lien causal entre stéatose hépatique et insulinorésistance hépatique pourrait être l’accumulation d’acides gras libres (AGL). La stéatose favorise aussi l’insulinorésistance systémique, via l’expression de médiateurs pro-inflammatoires. L’insulinorésistance est d’ailleurs de plus en plus marquée au fil de l’évolution de la maladie hépatique. Réciproquement l’insulinorésistance semble être un facteur de sévérité des stéatopathies. Le surpoids s’associe à une surmortalité d’origine hépatique. Le diabète, lui aussi, entraîne, indépendamment des autres facteurs, un sur-risque de cancer du foie, estimé à 2,5 fois celui de la population générale.
La stéatohépatite s’associe à une augmentation de la mortalité d’origine hépatique et de la mortalité d’origine cardiovasculaire (risque multiplié par 2, indépendamment des facteurs confondants que sont les paramètres du syndrome métabolique). Le traitement de la stéatopathie dysmétabolique repose, quel que soit son stade, sur les règles hygiéno-diététiques : activité physique et alimentation. Celles-ci améliorent la stéatose, l’insulinorésistance et diminuent la mortalité par cancer.
Il existe peu de traitements pharmacologiques occidentaux efficaces. La metformine n’a pas d’effet bénéfique sur la maladie hépatique.
On doit considérer dans la NASH les éléments suivants :
• La perte de poids est certainement utile.
• L’intérêt d’une réduction des acides gras saturés (AGS). L’augmentation de la part des acides gras monoinsaturés facilite l’observance du régime et les modifications du comportement alimentaire, tout en ayant une action favorable démontrée sur le profil lipidique, la sensibilité à l’insuline et la fonction endothéliale. Les acides gras polyinsaturés n-6 et n-3 ont des effets complexes. [Contrairement au monde végétal, l’Homme ne peut pas synthétiser la double liaison en n-3 et n-6. Les AG à l’origine de ces séries doivent être apportés par l’alimentation: ce sont les acides gras essentiels, les acides linoléique (C18:2n-6) et α linolénique (C18:3n-3)]. Il existe un argumentaire expérimental démontrant qu’une carence en acides gras (AG) essentiels favorise le développement de la stéatose. Par ailleurs, les AG n-3 favorisent le catabolisme des AG par l’intermédiaire d’une activation du système PPAR- alpha (Peroxysome Proliferated Activated Receptor alpha) et exercent une rétroaction négative sur la lipogenèse de novo intra hépatique. L’administration d’AG n-3 (1 à 2 g/j d’huile de poisson par exemple) améliore les triglycérides, les enzymes hépatiques, les cytokines inflammatoires et la stéatose hépatique.
• La problématique des glucides ne se limite pas au bénéfice démontré sur l’insulinosensibilité (IS) des glucides à haute teneur en fibres et à faible index glycémique. Le saccharose, consommé en quantité notable, stimule la synthèse de novo des AG, particulièrement en cas de surpoids et d’insulinorésistance. Cet effet sur la synthèse lipidique hépatique est encore plus marqué pour le fructose, notamment chez les sujets ayant une susceptibilité individuelle.
Une diminution des apports en glucides à index glycémique élevé est à même de réduire le pool total d’acétyl-coA dans le foie et, partant, de la lipidogenèse de novo. La diminution de la synthèse des AG entraîne une moindre production de triglycérides et prévient l’accumulation de graisse intrahépatique. L’écrêtement de l’hyperglycémie et du pic insulinique à la phase postprandiale, contribue à l’amélioration de la sensibilité à l’insuline.
Un travail récent (Browning, Am J Clin Nutr 2011) a montré qu’une réduction majeure des apports en glucides (à 20-30 grammes/jour) réduit de moitié en 15 jours le taux de graisse hépatique en IRM.
Le fructose augmente les VLDL-triglycérides (TG) et IHCL. Le fructose diminue la sensibilité hépatique à l’insuline, et élève le taux de transaminases. Il induit des altérations au niveau hépatique, aussi bien fonctionnelles que morphologiques. Les sujets avec histoire familiale de diabète sont plus susceptibles aux perturbations du métabolisme hépatique des lipides
• La consommation de protéines ne pose guère de problèmes dans la mesure où seule une carence en acides aminés conduit à une stéatose. Une consommation élevée de protéines favorise la perte pondérale et la régulation de l’homéostasie du glucose chez des personnes en surpoids, intolérantes au glucose.
Il n’y a pas de consensus dans le monde occidental quant au régime alimentaire à prescrire en cas de NASH, mais la diététique chinoise a fait ses preuves notamment par :
• réduction pondérale autant que nécessaire ;
• alimentation à faible densité énergétique et forte densité nutritionnelle grâce aux fruits et légumes, aux céréales entières (glucides à faible index glycémique et à faible pouvoir glycémique) ;
• diminution des sucres simples (soda, confiserie) et du fructose ;
• diminution des AGS, compensée par un apport plus conséquent en AGMIS (huile d’olive) ;
• augmentation de l’apport en AG n-3 (huile de colza, produits de la mer, noix et graines) ;
• apport protéique suffisant, en dehors d’une limitation des protéines animales vectrices d’AGS.
L
e foie gras en médecine chinoise est relié aux maladies chinoises comme la douleur aux hypochondres (Xie Tong) et aux masses abdominales (Zheng Jia, Ji Ju). Il est souvent causé par le foie qui a du mal à disperser et faire circuler (Gan Qi Yu Jie), la stagnation du Qi (Qi Zhi), et la stase de sang (Xue Yu). Il peut aussi être causé par la déficience de la rate (Pi Xu) engendrant du flegme-humidité (Tan Shi), et la congestion dans la terre avec la stagnation dans le bois.
Les manifestations cliniques sont asymptomatiques dans les cas légers, mais on peut avoir hypertrophie du foie, avec bord lisse du foie et en surface, plus dense avec absence de douleur à la palpation dans les cas modérés et graves.
Si l’inflammation se produit en raison de la rupture des lipocytes, il peut y avoir douleur dans la zone du foie ou à la palpation, un cas léger de jaunisse, de la fièvre, du manque d’appétit, nausées, vomissements, distension abdominale et augmentation des globules blancs. Le diagnostic clinique doit être basé sur une échographie.
Le traitement de la médecine traditionnelle chinoise se concentre sur les mucosités (Tan), le drainage du Qi et la transformation de la stase de sang selon un diagnostic établi par votre praticien de médecine chinoise préféré!
Le traitement de la NASH en suivant la cure de sevrage du sucre proposé par le CADO poursuit les objectifs édictés ci-dessus, mais avec une perspective plus vaste, notamment de trouver la liberté face au sucre mais aussi face aux régimes alimentaires :
Dans la démarche choisie, le « contraire » sont toutes les habitudes alimentaires, boissons, et mode de vie toxiques qui encombrent le système. Cette liste comprend aussi des aliments qui ne sont pas nécessairement «toxiques», mais qui sont susceptibles de déclencher des pics de glycémie, ainsi que d’autres perturbations biochimiques :
• Tous les produits à base de sucre ou contenant du sucre, y compris le miel, la mélasse, l’agave, etc., et tous les sucres liquides, comme les sodas, thés en bouteille, jus de fruits et boissons pour sportifs. Cela comprend tous les sucres artificiels et les succédanés du sucre. Aucune exception, afin de ne pas être en demande!
• Le gluten, qui est un type de protéine présente dans le blé, seigle, orge, épeautre, kamut, triticale et avoine.
• Toutes les céréales (y compris celles sans gluten).
• Les produits laitiers, y compris le lait, le yogourt, le fromage, la crème glacée, le beurre, la crème et la caséine (souvent dans des produits non laitiers).
• Les légumineuses (cela ne comprend pas les haricots verts).
• Tous les aliments transformés et fabriqués en usine.
• Toutes les huiles végétales raffinées et traitées.
• L’alcool.
• La caféine.
• Les autres stimulants ou sédatifs.
Pourquoi éliminer chacun de ces « pervers » ?
Chacun des éléments proposés dans le programme est inclus en raison de sa puissante capacité à aider le corps à guérir, détoxifier selon le mot à la mode, et perdre l’excès de poids si c’est le cas. Cette combinaison spéciale d’aliments et d’habitudes de vie est conçue pour accélérer et optimiser les résultats, notamment « dégraisser le foie ». C’est une façon moderne d’exprimer ce qu’on appelle « Harmoniser le corps et l’esprit ». Vous ferez l’ajout de ces éléments de guérison et de détoxication puissants:
• Les aliments qui stimulent les voies de désintoxication
• Les aliments qui réduisent l’inflammation
• Les aliments qui améliorent la fonction intestinale
• Les aliments qui équilibrent la glycémie
• Les Qi Gong et exercices spécifiques
• Supplémentation
• Hydratation
• Journalisation
• Détente
• Rythme
• Dormir
Pourquoi cette démarche ?
Comme je viens de le souligner, les objectifs sont clairs : perdre du poids, manger sainement. Le problème va tenir, ensuite, aux moyens mis en œuvre pour y parvenir. Là, nous rencontrons une énorme méprise qui a la vie dure. Cette méprise consiste à croire que l’on ne peut atteindre ces objectifs qu’en respectant un certain nombre de règles alimentaires. Cette méprise est de croire que l’on ne peut perdre du poids qu’en faisant un régime et que l’on ne peut être en bonne santé que si l’on mange « équilibré ».
Ce que l’on sait de la physiologie de la régulation du poids, tant en diététique occidentale qu’en diététique chinoise, démontre que nous possédons des systèmes de régulation naturels de notre comportement alimentaire visant à maintenir un poids stable et à nous fournir tous les nutriments dont nous avons besoin. Ces régulations s’effectuent à partir de ce que l’on appelle les sensations alimentaires (l’appétit, le rassasiement, la satiété). Il n’est pas nécessaire de poser des règles alimentaires. L’être humain, comme les animaux, est capable de réguler naturellement ses apports alimentaires.
À partir de là, la question que l’on peut se poser est celle de savoir pourquoi, malgré ces connaissances modernes et anciennes, on continue à lire et à entendre partout qu’il faut « manger équilibré » et faire des régimes pour perdre du poids. En 2007, des encarts font leur apparition dans de nombreuses publicités télévisées égrenant une série de règles alimentaires du type : « Il faut manger cinq fruits et légumes par jour » consolidant, ainsi chaque soir, la position de restriction cognitive des auditeurs, au mépris des progrès scientifiques modernes qui démontrent l’inutilité et les dangers de ce type de discours… même si le nouveau PNNS apportent de réelles avanées (Les légumineuses sont séparées des féculents, l’eau de boisson est séparée du groupe des « boissons », les jus de fruits quittent le groupe des fruits et légumes et rejoignent le groupe des boissons sucrées.)
On dénombre aujourd’hui 25 000 sites sur Internet consacrés aux régimes avec un impératif commercial de vendre de la norme diététique. Un certain nombre de lobbys a intérêt à ce que ces croyances perdurent. Il existe une fraction de diététiciens ou de nutritionnistes qui continuent à vivre de la prescription de régimes ou de l’énoncé de dogmes alimentaires. Un autre lobby a intérêt à ce que des règles alimentaires régissent de plus en plus notre alimentation, même si c’est au prix d’une augmentation des troubles du comportement alimentaire : c’est l’industrie agroalimentaire. Il s’agit, bien sûr, de l’industrie du light, mais aussi de la totalité de l’industrie agroalimentaire qui trouve dans les dogmes de l’alimentation équilibrée matière à développer des produits « pour des petits-déjeuners équilibrés », « contenant plusieurs fruits et légumes », « pour les goûters équilibrés ». Beaucoup d’enquêtes qui renforcent les croyances en telle ou telle règle alimentaire sont financées par l’industrie agroalimentaire.
Il est également possible de retenir comme hypothèse le fait que la rationalité diététique représente une forme de réassurance face aux angoisses de ne pas rentrer dans une norme esthétique ou de mettre en péril sa santé.
Références : liste des sources et références occidentales scientifiques sur demande.
Source URL: http://neptunya.fr/la-steatose-ou-maladie-du-soda-par-linstitut-wanxiang/
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